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Xcas permet d'écrire des programmes, comme n'importe quel
langage de programmation. Voici ses
principales caractéristiques.

- C'est un langage fonctionnel. L'argument d'une fonction peut être
une autre fonction. Si c'est le cas, on peut soit donner le nom de la
fonction argument dans la commande, soit sa définition : par exemple
function_diff(f)
ou bien function_diff(x->x^2)
.

- Il n'y a pas de distinction entre programme et fonction :
une fonction renvoie la valeur de la dernière instruction
évaluée ou ce qui suit le mot réservé
return
.
Comme pour tous les environnements de calcul, programmer
consiste à étendre Xcas en lui rajoutant les fonctions
souhaitées. Structurer la programmation consiste à hiérarchiser
les différentes fonctions qui s'appellent entre elles.

- Le langage est non typé. On distingue seulement les
variables globales, qui ne sont pas déclarées,
et les variables locales,
déclarées en début de fonction.
Dans un programme, lorsqu'on appelle une variable munie d'un indice,
c'est une table qui est créée, et non une liste.
Une table est un conteneur d'objets analogue aux listes et aux
séquences. La différence est qu'elle peut être indicée
par autre chose qu'un entier, par exemple
une chaîne de caractères...
Si a
est une variable formelle, la commande a[1]:=2
crée une table a
.
Pour que a
soit une liste, il faut d'abord affecter a
avec une liste de taille suffisante, par exemple a:=[0$10]
(si on connaît la taille de la liste) ou
a:=[]; a:=append(a,3)
.
Même si le langage est non typé, il est donc
recommandé d'initialiser
les variables avant de les utiliser.
La syntaxe de déclaration d'une fonction est la suivante.
nom_fonction(var1,var2,...):=
{
local var_loc1, var_loc2,... ;
instruction1;
instruction2;
...
}
La syntaxe des tests et des boucles est celle du langage
C++.
Pour les tests :
if (condition) {clause_vraie} else {clause_fausse}
(le else
est facultatif). La condition est un booléen,
résultat d'une expression logique, utilisant les
opérateurs habituels.
Opérateurs logiques |
== |
= |
!= |
non |
< |
< |
> |
> |
<= |
 |
>= |
 |
&& |
et |
|| |
ou |
Par exemple :
testif(a,b):={
if ( (a==10) || (a<b) )
b:=b-a;
else
a:=a-b;
return [a,b];
}:;
La syntaxe de for
est la suivante.
for(initialisation;test;incrementation){ corps_de_boucle }
Par exemple :
testfor(a,b):={
local j,(s:=0);
for (j:=a;j<=b;j++)
s:=s+1/j^2;
return s;
}:;
Attention, i
désigne
et ne peut pas être
utilisé comme variable de boucle.
L'instruction break;
permet de sortir d'une boucle
et continue;
de passer immédiatement à l'itération
suivante.
De nombreuses variantes sont reconnues en particulier en mode
de compatibilité avec Maple, Mupad et les TI89/Voyage 200.
On peut capturer des erreurs d'exécution par
try {bloc_erreurs_capturees}
catch (variable)
{bloc_execute_si_erreur}
Par exemple :
try{A:=idn(2)*idn(3)}
catch(erreur)
{print("l'erreur est "+erreur)}
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Documentation de giac écrite par Renée De Graeve, Bernard Parisse et Bernard Ycart